Les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments : ils doivent respecter un cadre réglementaire spécifique, à la croisée de la nutrition, de la santé publique et de la transparence commerciale. En Europe et en France, chaque étape – de la composition à l’étiquetage – est strictement encadrée pour garantir votre sécurité.
Elle définit ce qu’est un complément alimentaire au niveau européen, encadre les catégories de nutriments autorisées et les conditions d’usage.
Il encadre les allégations nutritionnelles et de santé (ex : "contribue à réduire la fatigue") : ces promesses doivent être scientifiquement prouvées et autorisées par l’EFSA (Agence européenne de sécurité des aliments).
Il dresse la liste des plantes autorisées en France dans les compléments, avec leurs conditions d’usage. Certaines sont interdites ou limitées pour des raisons de sécurité.
Avant toute commercialisation, les fabricants doivent déclarer leur produit auprès de la DGCCRF, via la plateforme officielle Compl’Alim, en détaillant la formule, la forme, les ingrédients et l’étiquetage.
En cas d’effets secondaires, un dispositif officiel de surveillance permet aux professionnels de santé et consommateurs de signaler les effets indésirables liés aux compléments.
Les compléments peuvent mentionner uniquement des allégations nutritionnelles ou de santé autorisées par l’UE figurant sur les listes officielles (EFSA / Commission européenne). Toute promesse de guérison, traitement ou prévention d’une maladie est interdite
Certaines situations nécessitent une vigilance particulière : les compléments alimentaires ne conviennent pas à tous.
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Femmes enceintes ou allaitantes
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Enfants et adolescents
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Personnes sous traitement médical
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Personnes âgées
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Sportifs et personnes allergiques
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